Yvette MARIN est née HERZHAFT , à Strasbourg.

Elle a été successivement ou parallèlement dessinatrice industrielle, mannequin, journaliste, professeur d'Université, Directrice de Recherches sur l'Environnement Humain et Urbain. Elle a beaucoup voyagé, beaucoup exploré l'âme humaine.
Sous le pseudonyme d'ETTEL HANNAH, ses deux autres prénoms, elle est aujourd'hui écrivaine, sauf lorsqu'elle se livre à son autre activité, la peinture. Elle partage son temps entre Paris, Crail en Ecosse, et la Haute-Marne.

Dessinatrice

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CARRIÈRE DE DESSINATRICE INDUSTRIELLE

Obtention d'un CAP de dessinatrice industrielle en juin 1954après 2 ans de scolarité au Centre d'Apprentissage Féminin des Métiers de la Métallurgie à Puteaux.

  • 1954 : Dessinatrice détaillante aux Ateliers de Construction Beaudoin, ACB, 1 & 3 Rue Rataud, Paris V°.
  • 1955, dessinatrice exécutante dans le Bureau Technique L.GÉRARD, 1 rue de la Châtaigneraie, Sèvres.
  • 1957, dessinatrice exécutante à PETROTECHNA, 32/36 Bd de Dixmude, Paris, 17°.
  • De février 1959 au 7 juillet 59, dessinatrice exécutante à AMCOR LTD, Tel-Aviv, Israël.
  • De juillet 59 à décembre 59, dessinatrice-secrétaire technique au Cabinet MADEUF, 13 rue de Turin, Paris 8°.
  • 1960 - 61 : Dessinatrice Petites Etudes à la SERIM, Société d'Etudes et de Réalisations Industrielles Modernes, 6 Avenue Gourgaud, Paris 17°.

Nota Bene :
Je n'ai choisi ni ce métier, ni cette carrière.

J'ai obtenu le BEPC en juin 1952, après 3 mois de scolarité au Lycée Racine à Paris, qui se greffaient sur une émigration de ma famille au Canada en cotobre 1951, qui avorta très vite et fut suivie d'un retour en France en avril 1952.
Mes parents souhaitaient que je travaille le plus tôt possible, et l'on m'emmena chez une orientatrice professionnelle.

Elle me demanda :
"Qu'aimerais-tu faire, mon enfant ?".
Je répondis "fleuriste" ou "dessinatrice", car j'aimais en effet dessiner et peindre.
Elle a donc donné à mon père l'adresse du Centre d'Apprentissage cité plus haut.

Ce furent des années très dures. Il fallait connaître les machines-outils, usiner des pièces d'acier. Je séchais les cours.
M. Blot, le responsable de ma classe, me prit à part pour me dire :
"Que veux-tu faire ?".
Je lui répondis : "Retourner au Lycée, faire des études".
Il me répondit : "Tes parents ne le permettront pas. Ils ne le peuvent pas. Tu auras ton CAP sans difficulté si tu t'y attaches, tu travailleras, tu seras indépendante, et tu feras de ta vie ce que tu voudras."

Il avait raison, et j'ai suivi ses conseils.